Nouvelle constitution au Togo : La France brise le silence
A la suite de l’importante révision constitutionnelle intervenue au Togo le 25 mars dernier, la France a exprimé sa position. Le pays d’Emmanuel Macron a indiqué la nécessité d’un dialogue pacifique entre les factions politiques togolaises.
En effet, Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, a exprimé cette position lors d’un récent point de presse.
« Nous suivons la situation au Togo avec attention. Nous appelons l’ensemble des acteurs politiques à un dialogue apaisé, inclusif et serein. C’est une situation que nous suivons avec attention et que nous suivrons avec attention », a indiqué le porte-parole sans aller en détails.
Nouvelle constitution : Un nouveau chapitre pour la gouvernance du Togo
Les changements constitutionnels marquent le passage du Togo de la Quatrième à la Cinquième République, passant d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette révision introduit un président du Conseil des ministres, élu par l’Assemblée nationale, soulignant ainsi une évolution vers une forme de gouvernance plus collective.
Les réformes comprennent également la création de la Haute Autorité pour la Transparence et la Lutte contre la Corruption, une restructuration du système judiciaire et le remplacement de la Cour Suprême par le Médiateur. Ces mesures visent à renforcer l’engagement de la nation en faveur de l’intégrité dans la vie publique.
Avec l’Assemblée nationale et le Sénat à la tête des opérations politiques, le Président de la République aura désormais un mandat unique de six ans, élu par les deux chambres du Congrès. De même, le Président du Conseil sera élu pour six ans, reflétant ainsi la nouvelle éthique constitutionnelle.